Cette année, commençait la nouvelle série basée sur les aventures de l’éditeur Archie Comics. Diffusée depuis janvier 2017 sur la chaîne The CW Television Network et sur Netflix, la série commence à faire ses preuves à petits pas. Le show télé plonge les spectateurs dans la ville de Riverdale. Celle-ci paraît être une ville parfaite, mais cache en effet de sombres secrets.
Des personnages stéréotypés
En voyageant au travers des épisodes, une représentation assez stéréotypée des personnages se fait ressentir. Nous passons de la jeune fille parfaite finissant par briser les règles au jeune tombeur briseur de coeur superficiel en surface, mais troublé de l’intérieur. Ensuite, nous avons le petit délinquant cherchant les ennuis et finalement la petite fille de riche tout droit débarquée de la grande métropole. Bref, du gros n’importe quoi dans les premiers épisodes de la série. Les créateurs ont utilisés au maximum les stéréotypes d’une société nord-américaine afin de représenter les jeunes des États-Unis.
Ce qui est décevant dans la série, c’est qu’elle dépeint superficiellement les adolescents. Une représentation typique d’une série ado américaine au secondaire laisse un goût déconcertant sur les personnages. Par exemple, le jeune Archie Andrews, personnage principal de la série, est un tombeur de ces dames à la recherche de son identité. Cela peut faire allusion à d’autres séries ayant déjà été produites auparavant. Si nous prenons Glee en référence, cette émission était un emblème de l’acceptation et de la recherche de soi. S’il y a bien une chose que Riverdale fait bien, c’est d’emprunter des éléments à d’autres séries.
En se concentrant sur la situation des femmes, l’aspect du superficiel est abusé dans ce cas. Par exemple, dans chaque épisode, il y a un duel entre deux filles hautaines qui est représenté. À cet effet, cela donne une mauvaise image de l’adolescente au quotidien. Oui, il existe bien des filles superficielles, mais je ne crois pas qu’elles le soient toutes dans ce monde.
Une apparence bien trop plastique
Regardez attentivement leur physique. Remarquez-vous un léger soupçon de non-authenticité derrière ces épaisseurs de maquillage ? Ce qui est décevant, c’est la façon dont les filles sont vêtues. Avec persuasion, les filles sont assurément belles sans tous ces artifices. Alors pourquoi les enduire de ces produits alors qu’elles pourraient tout simplement rester elles-mêmes. La série est décevante dans ce côté et devrait être revue en profondeur.
Le duel des pimbêches © Media.ComicBook
Une école typique américaine
Dans l’univers d’Archie Comics, l’école secondaire de Riverdale est un clichée ambulant. Équipe de football, équipe de pom pom girl, les regroupements d’élèves, les bals classiques d’école secondaire, etc. Tous ces éléments regroupés ensemble donne une impression de déjà vu. Pourquoi cette impression ? C’est bien simple, toutes les séries comportant des adolescents au lycée représentent cette réalité fictive.
Dans la réalité de tous les jours, je ne crois pas qu’il y ait des filles faisant des duels de pimbêches devant tout le monde ou qu’une équipe de football se pavane en permanence avec le veston de l’équipe sportive. Ce que les créateurs auraient du faire, c’est de briser ces stéréotypes. Il y a peut-être une intention de se moquer de ces stéréotypes derrière tout ça, mais malheureusement ce n’est pas de cette façon que je l’ai perçu.
Un rendez-vous inutile
Finalement, le respect de l’apparence féminine n’est clairement pas respecté. La situation de la femme dans les séries télévisées ne sert qu’ à un support visuel et à la provocation. Les hommes sont peu dévêtus contrairement aux femmes. En 2017, cette série aurait pu apporter un vent de nouveauté en brisant tous ces stéréotypes datant de longtemps. Bref, une série à voir pour ses intrigues, mais décevante pour son esthétique.
La série continue de plus bel sur Netfix et sera renouvelée pour une deuxième saison à l’automne 2017.
Riverdale 2017 © static.srcdn